mardi 28 mars 2017

Sombre Reptile


Voilà,
la vie moderne, avec les machines qu'elle met à disposition permet de supporter les insomnies, du moins de les rendre un peu productives. De la nuit parfois, émergent des créatures monstrueuses comme surgies d'un âge antédiluvien. Il en est qui me rappellent celles que peignait Gérardo Chavez, un peintre péruvien dont j'avais découvert les œuvres à la Galerie Jean-Claude Gaubert vers 1973 ou 1974. C'est l'époque où j'ai commencé à oser franchir le seuil des galeries. J'avais même été lui rendre visite dans son atelier situé dans un immeuble du Boulevard Brune, près de la porte de Vanves. Le fait qu'il fut étranger, me rendait peut-être plus facile la rencontre, je ne sais pas. Il m'avait offert un livre où étaient reproduits quelques uns de ses pastels, et m'avait fait un dessin sur la page de garde. Bien sûr je le possède toujours. Consultant ce catalogue j'y trouve à la fin, un poème qu'il a écrit et que j'avais oublié : "Rappelons nous du grand sommeil. Nul ne pourra te séparer de ces fantômes dans ton propre miroir, spectateurs des autres, refusant ta douleur. Née comme un rêve de batailles, infatigable résurgence des tréfonds, la forme s'épanouit." 



3 commentaires:

  1. Chavez's work certainly owes something to Bosche. Your critter is quite colorful. Not so "Sombre"in color, but he may be in mood. As always, most interesting. And i really like the lastest Instagram shots.

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  2. Boa tarde, vou tentar conhecer o trabalho do Chávez que certamente é interessante, a imagem partilhada é bela, o som de Brian Eno que não conhecia, é perfeito.
    AG

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